Plage de Maragogi
7 h 20, nous sommes devant la porte et la voiture de l'agence arrive à 8 heures ! Après un changement de véhicule pour monter dans un bus de 60 placse (et plein) nous prenons la route du Nord Est. Une dizaine de kilomètres plus loin, nous sortons de la ville et quittons alors le bord de mer. La route pénètre alors dans une "forêt" de cocotiers pour ensuite serpenter dans une succession de vallons couverts d'immenses champs de canne à sucre. De ci de là quelques maisons (fermes ?) viennent rompre cet océan de verdure. Plus loin, la canne à sucre laisse place à des prairies sur lesquelles des troupeaux de buffles paissent tranquillement. Et c'est ainsi, après un peu plus de deux heures de trajet que nous arrivons sur la plage de Maragogi.
Là, nous attendons sur la plage que la marée soit au plus bas afin de pouvoir embarquer sur le trimaran qui est ancré à quelques centaines de mètres de la plage. Nous profitons de cet intermède pour découvrir la vie de la plage. Une nuée de jeunes garçons tentent de vendre des petits objets qu'ils fabriquent avec les feuilles des cocotiers. Des groupes de pêcheurs trainant derrière eux de longs filets essayent d'attraper de quoi manger mais les seules prises ne sont que quelques crevettes et crabes bleus. Un loueur de quad et de buggy se donne en spectacle avec ses véhicules à moteur afin d'attirer les touristes en mal du Dakar.
La plage devient de plus en plus grande et c'est le moment d'embarquer. En une longue file nous nous dirigeons vers le bateau et bien que la marée soit basse, nous mouillons le tee shirt !
Demi heure de navigation en direction de l'écume blanche des vagues qui viennent se briser sur les récifs et nous jetons l'encre au milieu d'une dizaine d'autre bateaux déjà sur place. L'eau est peu profonde (heureusement car beaucoup de Brésiliens de notre bateau ne savent pas nager).
Comme c'est écrit dans les prospectus, l'eau y est transparente et sa couleur changeante en fonction du ballet des nuages passant ainsi du vert Nous profitons au turquoise en quelques secondes. Le cadre est féérique ! Nager dans un des plus grand lagon du monde, en compagnie de poissons multicolores est un moment fantastique.
Une heure et demi après, la sirène du bateau sonne le moment de remonter à bord.
22 heures, nous sommes dans la gare routière a attendre notre bus qui n'aura que 3/4 heure de retard ! Nous voila partis pour une dizaine d'heures de bus .... heureusement qu'il est confortable.